La surprise passée de la sélection pour disputer la finale de la DIGITAL, il restait quinze jours pour peaufiner les approches, préciser les putts, affuter les drives et autre attaque de drapeaux du magnifique Paris International Golf Club, le PIGC, le 3 octobre.
La semaine précédente, les organisateurs nous adressèrent un mail relatant les modalités pratiques, taille de polo, logement, horaire de départ, heure de la remise des prix… Pas de reconnaissance de parcours permise…
Les cartes météo du secteur de Roissy, annoncent de la pluie dimanche 6, soit 2 jours après la compétition. Le parcours se trouve à 20’ au nord de l’aéroport.
Patrick, mon coéquipier et moi, choisissons un départ en milieu de journée en confiance.
Le 2, à l’aube, nous partons par le premier avion, puis percevons la voiture réservée par Patrick. Invités par son cousin, nous profitons de l’occasion pour jouer au golf de La Boulie. Idéal pour ajuster les putts sur des greens exigeants.
Le 3, après un solide petit déjeuner, nous rejoignons le PIGC et découvrons un site spectaculaire. Caché derrière un gigantesque portail en inox, haut de 4 mètres, une épaisse forêt s’efface devant le club house, bordé de fontaines, cascades et miroir d’eau. Sous nos yeux, le parcours s’étale, somptueux, parsemé d’animaux sculptés, plus vrais que nature.
Dès notre arrivée, nous recevons un gilet FJ, brodé pour l’occasion et profusion de balles, tees, et gadgets à l’effigie de la journée.
Le buffet est à l’image du club house, dont l’ameublement est signé des meilleurs designers italiens. Petits fours, croissants et cafés finis, nous prenons nos voiture et charriot réservés, direction le putting green et le practice.
À 1130, Patrick part le premier, je le suis à 1230. Ma partenaire de jeu, Annick, vient de Marmande, nous sommes 2, contrairement aux autres parties composées de trois joueurs, notre troisième a annulé sa participation. L’ambiance est excellente, mais le temps se couvre…
Nous commençons sous un léger crachin, rien de grave.
2 birdies sur l’aller, 20 points STB au 9, bien que j’ignore le parcours, je me sens à l’aise techniquement et me régale de la beauté du site.
Au départ du 10, le vent se lève brusquement. Dix minutes plus tard, une lourde pluie, dense et glacée s’abat sur nous. On s’accroche, on s’encourage, mais tout glisse, tout se brouille, on n’y voit plus grand chose. Le retour est plus technique, plus étroit, long et davantage de pentes. Avec de telles conditions, impossible de scorer, nous jouons presque en aveugle. 8 points STB seulement. Je suis triste, désarmée au 18 et trempée ! (PCC +3)
Pas le temps de trainer, nous filons à l’hôtel nous changer, Rendez-vous deux heures plus tard au club house pour la soirée. La pluie cesse à peine, mais le champagne coule à flot dans un écrin de rêve. Le repas, d’une centaine de convives, est servi sous les poutres colossales du lieu. Dîner simple et succulent, les vins sont parfaits, le service impeccable.
La remise des prix est commentée par Monsieur Philippe Ricordeau, directeur du groupe DIGITAL et artisan de ce formidable challenge.
Nous rentrons, sans trophée, mais heureux d’avoir participé à une si belle compétition, une première pour ma part.
À l’an prochain !





